Innovation Technologique, Éco-conception & développement durable : ce qui a été oublié
Page 1 sur 1
Innovation Technologique, Éco-conception & développement durable : ce qui a été oublié
La technologie moderne est extrêment dépendante des "terres rares". Les terres rares sont indispensables à la fabrication des appareils de haute technologie. Elles font parties d'un groupe de 17 métaux aux propriétés uniques (le groupe des terres rares inclut les 15 éléments appelés lanthanides), utilisés de plus en plus massivement dans l'industrie "innovante" et de haute technologie. Lasers, téléphones portables, écrans LCD en contiennent, et les performances nouvelles des iphones et autres tablettes tactiles, reposent en partie sur les propriétés de ces éléments. Les nouvelles industries soit-disant "vertes" connaissent aussi cette dépendance : batteries de véhicules hybrides, panneaux solaires, ampoules basse consommation ou turbine d'éoliennes.
La demande en terres rares croît de plus de 10 % par an. Une analyste, dans une étude pour le département américain de la défense résume ainsi la situation : "Sans les terres rares, une grande partie de la technologie moderne serait profondément différente, et bien des applications ne seraient même pas possibles. Par exemple, nous ne connaîtrions pas l'avantage de la miniaturisation des téléphones et des ordinateurs portables".
Plus un modèle industriel est innovant (résistant, léger, de taille réduite, "écocompatible" [ha ha ha !]), plus sa dépendance aux terres rares augmente.
Mais où veut-il en venir ? J'y viens :
les opérations de séparation et de valorisation de ces composés sont très gourmandes en capitaux et très nocives pour l'environnement. La séparation des terres rares nécessite en effet des substances chimiques extrêmement polluantes, et laisse derrière elle des déchets radioactifs...
Christian Hocquard, économiste au Bureau de recherches géologiques et minières et spécialiste reconnu du sujet pointe le problème : "un certain paradoxe existe entre l'utilisation des terres rares pour des énergies renouvelables et ces procédés d'obtention polluants".
Mais cela ne devra sans doute pas être abordé en cours avec nos élèves.
Une autre politique de conception aurait du être considérée lors de l'élaboration de ce programme ITEC :
Réparer vaut mieux que recycler : Maximiser la durée de vie du matériel que nous possédons est à la fois plus facile, plus écologique et moins coûteux que de le désosser pour en récupérer quelques matières premières.
Nous ne pouvons pas continuer a construire du matériel destiné à être immédiatement remplacé par la génération suivante. Le meilleur moyen d'être efficace et économe est de réutiliser ce que nous avons déjà !
Utopie ? Peut-être mais ça m'énerve la pseudo éco-conception et le pseudo-développement durable.
La demande en terres rares croît de plus de 10 % par an. Une analyste, dans une étude pour le département américain de la défense résume ainsi la situation : "Sans les terres rares, une grande partie de la technologie moderne serait profondément différente, et bien des applications ne seraient même pas possibles. Par exemple, nous ne connaîtrions pas l'avantage de la miniaturisation des téléphones et des ordinateurs portables".
Plus un modèle industriel est innovant (résistant, léger, de taille réduite, "écocompatible" [ha ha ha !]), plus sa dépendance aux terres rares augmente.
Mais où veut-il en venir ? J'y viens :
les opérations de séparation et de valorisation de ces composés sont très gourmandes en capitaux et très nocives pour l'environnement. La séparation des terres rares nécessite en effet des substances chimiques extrêmement polluantes, et laisse derrière elle des déchets radioactifs...
Christian Hocquard, économiste au Bureau de recherches géologiques et minières et spécialiste reconnu du sujet pointe le problème : "un certain paradoxe existe entre l'utilisation des terres rares pour des énergies renouvelables et ces procédés d'obtention polluants".
Mais cela ne devra sans doute pas être abordé en cours avec nos élèves.
Une autre politique de conception aurait du être considérée lors de l'élaboration de ce programme ITEC :
Réparer vaut mieux que recycler : Maximiser la durée de vie du matériel que nous possédons est à la fois plus facile, plus écologique et moins coûteux que de le désosser pour en récupérer quelques matières premières.
Nous ne pouvons pas continuer a construire du matériel destiné à être immédiatement remplacé par la génération suivante. Le meilleur moyen d'être efficace et économe est de réutiliser ce que nous avons déjà !
Utopie ? Peut-être mais ça m'énerve la pseudo éco-conception et le pseudo-développement durable.
Invité- Invité
Sujets similaires
» DÉVELOPPEMENT DURABLE ?
» Formation des professeurs en STI2D
» CIT- Acquérir les bases d’une culture de l’innovation technologique
» Le Développement durable : mesure cosmétique ?
» Rassemblement voie techno
» Formation des professeurs en STI2D
» CIT- Acquérir les bases d’une culture de l’innovation technologique
» Le Développement durable : mesure cosmétique ?
» Rassemblement voie techno
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum