Droit de Réponse ! Profs responsables ?
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Droit de Réponse ! Profs responsables ?
Bonjour,
Tout d’abord, je tiens à remercier le Collègue C. Chevé (du SNES) rapporteur de ce Compte-Rendu d’audience ci-joint.
Monsieur le Recteur de cette académie (Région PACA me semble-t-il) met la responsabilité de cette reforme sur le dos des personnels seuls. J’imagine comme bien d’autres de ces confrères d’autres académies. Ceci ne m’étonne guère vu la gestion de cette même reforme par les IA-IPR ! Il faut bien des responsables, n’est-ce pas ?
Alors, droit de réponse à ce qu’affirme le Recteur dans ce CR, je cite :
-A l'opposé le Recteur dément le sentiment d'impréparation en ce qui concerne les modalités
de mise en œuvre de cette réforme (programmes, travaux équipements formation des
enseignants) et affirme sa confiance en la Région pour que échéances soient respectées.
Le vrai problème réside dans l'adaptation des personnels.
Je ne peux accepter cette déclaration et j’y réponds par la célèbre phrase d’Archimède :
Donnez-moi un levier et un point d'appui, et je soulèverai le monde.
Par cette réponse, je ne prétends pas avoir la connaissance de ce génie qui, par filiation, m’a transmit un minimum de sa connaissance (que tous mes profs en soient remercier). Ce minimum me permet, aujourd’hui d’affirmer avec fermeté que mon adaptation, tout au long de ma carrière, est totale et sans faille. Comme vous le savez, ma spécialité est en évolution permanente et exige donc de moi, ipso facto, une adaptation incessante afin de la maitriser et d’avoir la capacité pour l’enseigner.
Alors, le vrai problème ne réside pas formellement dans l'adaptation mais plutôt dans les moyens mis par mon employeur pour me former et le temps consacré à ma formation pour maitriser ce que je vais enseigner une autre spécialité, une autre discipline.
Pourquoi, lorsqu’il s’agit d’une reconversion, enseigner une autre discipline que celle d’origine, la formation in-situ demande entre 1 an et 3 ans alors qu’un prof de STI Génie électronique doit se contenter d’une formation
ex-situ de 246 heures pour enseigner en Génie civile. Pire même, en Génie thermique, Génie mécanique, et plus encore ?
De plus, le manque de visibilité du programme, des compétences et du guide d’équipements qui constituent le socle pédagogique de cette reforme posent également et réellement le problème de capacité de transmission des savoirs puisque non maitrisés.
Certes, je suis subordonné à ma hiérarchie qui me commande. De ce fait, elle est responsable pour les décisions qu’elle prend, et que j’exécute, vis-à-vis des élèves citoyens.
Alors, avec un levier (la formation nécessaire et suffisante) et un point d’appui (le socle pédagogique), le monde de l’éducation STIDD se portera ! Et, très bien.
Tout d’abord, je tiens à remercier le Collègue C. Chevé (du SNES) rapporteur de ce Compte-Rendu d’audience ci-joint.
Monsieur le Recteur de cette académie (Région PACA me semble-t-il) met la responsabilité de cette reforme sur le dos des personnels seuls. J’imagine comme bien d’autres de ces confrères d’autres académies. Ceci ne m’étonne guère vu la gestion de cette même reforme par les IA-IPR ! Il faut bien des responsables, n’est-ce pas ?
Alors, droit de réponse à ce qu’affirme le Recteur dans ce CR, je cite :
-A l'opposé le Recteur dément le sentiment d'impréparation en ce qui concerne les modalités
de mise en œuvre de cette réforme (programmes, travaux équipements formation des
enseignants) et affirme sa confiance en la Région pour que échéances soient respectées.
Le vrai problème réside dans l'adaptation des personnels.
Je ne peux accepter cette déclaration et j’y réponds par la célèbre phrase d’Archimède :
Donnez-moi un levier et un point d'appui, et je soulèverai le monde.
Par cette réponse, je ne prétends pas avoir la connaissance de ce génie qui, par filiation, m’a transmit un minimum de sa connaissance (que tous mes profs en soient remercier). Ce minimum me permet, aujourd’hui d’affirmer avec fermeté que mon adaptation, tout au long de ma carrière, est totale et sans faille. Comme vous le savez, ma spécialité est en évolution permanente et exige donc de moi, ipso facto, une adaptation incessante afin de la maitriser et d’avoir la capacité pour l’enseigner.
Alors, le vrai problème ne réside pas formellement dans l'adaptation mais plutôt dans les moyens mis par mon employeur pour me former et le temps consacré à ma formation pour maitriser ce que je vais enseigner une autre spécialité, une autre discipline.
Pourquoi, lorsqu’il s’agit d’une reconversion, enseigner une autre discipline que celle d’origine, la formation in-situ demande entre 1 an et 3 ans alors qu’un prof de STI Génie électronique doit se contenter d’une formation
ex-situ de 246 heures pour enseigner en Génie civile. Pire même, en Génie thermique, Génie mécanique, et plus encore ?
De plus, le manque de visibilité du programme, des compétences et du guide d’équipements qui constituent le socle pédagogique de cette reforme posent également et réellement le problème de capacité de transmission des savoirs puisque non maitrisés.
Certes, je suis subordonné à ma hiérarchie qui me commande. De ce fait, elle est responsable pour les décisions qu’elle prend, et que j’exécute, vis-à-vis des élèves citoyens.
Alors, avec un levier (la formation nécessaire et suffisante) et un point d’appui (le socle pédagogique), le monde de l’éducation STIDD se portera ! Et, très bien.
laam40- Rang: Sage du Forum
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Date d'inscription : 10/10/2010
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