Revue de Presse

Les articles de presses sur la réforme ou les mobilisations contre celle-ci en Languedoc Roussillon

Paru dans Midi Libre le 14/01/2010

http://www.midilibre.com/articles/2010/01/14/NIMES-Nimes-les-professeurs-de-Dhuoda-en-greve-1071331.php5

A lire : http://www.reussirmavie.net/La-reforme-du-lycee-se-precise_a775.html

Enfin, les programmes des bacs STI (sciences et technologies industrielles) et STL (sciences et technologies de laboratoire) vont aussi être complètement revus. Objectif : faciliter la poursuite d'études en IUT ou écoles d'ingénieurs, via les classes prépas, améliorer les débouchés pour rendre ses sections plus attrayantes.

C'est sûr qu'à 35 en seconde avec 1h30, on va les motiver à continuer dans le technique

Paru dans Midi Libre le 26/01/2010

L'article et la photo => http://www.midilibre.com/articles/2010/01/26/BAGNOLS-Les-enseignants-du-technique-en-greve-illimitee-1086838.php5


L'article sans la photo :

Édition du mardi 26 janvier 2010

Bagnols. LycéeLes enseignants du technique en grève illimitée
RAPPEL : Les professeurs ont poursuivi le mouvement commencé jeudi lors de la journée nationale

Les quinze enseignants du lycée technique Albert-Einstein de Bagnols-sur-Cèze ont participé jeudi dernier à la journée nationale de grève sur le thème de la sauvegarde du service public. Ils ne sont pas arrêtés là puisque, dès le lendemain, ils ont décidé de poursuivre le mouvement, pour une durée illimitée.
« Nous sommes tous d'accord pour la réforme à condition qu'elle ait un sens. C'est la raison pour laquelle nous attendons une nouvelle réforme » , commente Charles-Henri Roché, professeur de productique.
Dans un tract distribué aux parents d'élèves, les enseignants, qui ont déployé les banderoles devant le lycée Albert-Einstein, se posent la question de savoir si « le guide 3 e Onisep rentrée 2010 est un document de présentation de la réforme ou un outil de propagande mensonger » .
Ils dénoncent « un enseignement d'exploration au rabais », « une réforme qui aura pour conséquence de diminuer le temps passé avec chaque élève, limiter les activités de travaux pratiques et de projets et supprimer toutes les voies d'accès et ses passerelles vers les BTS et IUT », et, « des bacs technologiques en grand danger de mort lente, bien qu'utile pour les jeunes. Demain, hors des filières professionnelles et générales, point de salut ! »« Nous nous apercevons que les discours ne correspondent pas du tout aux actes », fait remarquer Charles-Henri Roché. Afin de ne pas prendre les élèves en otage, les quinze professeurs se retrouvent tous les matins pour organiser leur journée de grève.
« Le lycée Dhuoda de Nîmes a été l'élément déclencheur de notre mouvement. Nous espérons maintenant que d'autres établissements, y compris les enseignants des lycées d'enseignement général, vont nous rejoindre pour prendre le relais » , ajoutait le professeur de productique.
Avec ses collègues, ils n'attendent absolument rien du proviseur du lycée Albert-Einstein ou encore du Rectorat : « Nous savons que les décisions viennent de plus haut. C'est à ce niveau-là que nous devons arriver à avoir une influence » .


Jean NOTÉ

la photo et l'article :

t'as raison, c'est mieux comme ça !!!

Midi-Libre Édition du mardi 2 février 2010
http://www.midilibre.com/articles/2010/02/02/BAGNOLS-600-eleves-d-39-Einstein-contre-la-reforme-Chatel-1096211.php5

Mikaël ANISSET
Bagnols. Lycée600 élèves d'Einstein contre la réforme Chatel



Les oreilles de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale, ont dû siffler, hier matin. Entre 500 et 600 élèves du lycée Albert-Einstein de Bagnols ont manifesté contre la réforme du lycée, lancée par le ministre.
Bien que ce mouvement ait été décidé assez tardivement par les lycéens – des tracts ont été distribués en fin de semaine dernière – les rangs étaient donc pour le moins fournis.
Un certain nombre de points dans cette réforme attisent les craintes des élèves et des professeurs, non présents hier. « Le nombre d'heures d'options va diminuer, des heures vont être supprimées dans les séries techniques », commente ainsi Carolin, élèves de terminale économique et sociale.
Laurent, aussi élève de terminale ES, regrette que « l'histoire
devienne optionnelle dans les filières scientifiques. C'est une matière importante et c'est comme si on voulait nous enlever une part de notre esprit critique. Idem dans les séries éco. On dénonce le fait que l'orientation de cette filière devienne beaucoup plus économique que sociale. La place des sciences humaines est réduite », explique-t-il.
Dans une ambiance plutôt bon enfant, les lycéens ont donc fait leur tour de ville, encadrés par les forces de police qui avaient été prévenues de la manifestation. Centre-ville, lycée Sainte-Marie, Bourgneuf, rond-point de l'Europe, pont de la Cèze... Au passage du cortège, la circulation est quelque peu perturbée pendant une dizaine de minutes.
Puis, les lycéens ont fait demi-tour, direction le site des Eyrieux qu'ils ont bloqué à l'aide de conteneurs et de barrières, glanés ça et là sur le chemin. Et occasionnant par là-même quelques réprimandes colériques de certains riverains, notamment sur l'avenue Vigan-Braquet.
La semaine dernière déjà, une manifestation de professeurs avait eu lieu à Nîmes. Et certains enseignants de filière STI du lycée professionnel Albert-Einstein sont aussi en grève tournante depuis près d'une semaine (lire notre édition du 26 janvier). Chaque jour, deux professeurs sur la quinzaine que compte le lycée technique sont en grève.
Le mouvement a repris hier dans l'après-midi, mobilisant cette fois moins d'élèves que dans la matinée. Même si les lycéens se disaient prêts à continuer ou à manifester à nouveau dans les jours qui suivent.
Jean-Baptiste MIQUEL