S.t.i. : chronique d’une mort annoncée
3 participants
Page 1 sur 1
S.t.i. : chronique d’une mort annoncée
Je viens de retrouver un article publié par le SNES le 22 mai 1999 que je vous soumets. Le titre et la conclusion ont toujours éveillé ma méfiance.
Je me souviens avoir lu, à l'époque aussi, que les réformes viendraient à partir du moment où les "anciens" les CGTistes, (donc en clair les fouteurs de bazar pour l'Administration) auraient complétement disparu.
Si on rajoute à cet article la fermeture du CAPET depuis des années, on tient là une certaine logique.
S.t.i. : chronique d’une mort annoncée
Les enseignants des disciplines techniques à faible flux ont été cette année plus que malmenés, le mot est faible, par le mouvement national à gestion déconcentrée. Dans des disciplines où il n'existe aucun titulaire académique, où il restait des postes vacants après le mouvement 98 (du fait d'un recrutement trop faible ou inexistant) les possibilités d'accueil ont été calculées en fonction des stagiaires existants : ainsi en assistant d'ingénieur, aucun stagiaire donc 0 possibilité d'accueil sur l'ensemble de la France. Les personnels demandeurs de mutation sont donc bloqués (à vie ?) dans leur poste à moins... de permuter ou d'obtenir la reprise du recrutement. En structures métalliques, 2 stagiaires donc 2 entrées possibles. Sur S.i.a.m., les deux « ouvertures » étaient sur Clermont. Suite à nos protestations, le ministère consent à réviser, ouvre les académies d'Orléans, de Strasbourg et ferme Clermont que les collègues avaient demandée ! Où est cette mobilité tant vantée par notre ministère ? Dans des disciplines comme hôtellerie-restauration, les possibilités d'accueil ont été regroupées dans les académies du Nord empêchant l'arrivée sur l'académie d'origine ou l'académie du conjoint des stagiaires ou des titulaires alors qu'il existe des postes vacants. Pourtant le ministère proclame une meilleure mobilité géographique vers le Sud-Est et le Sud-Ouest.
A ces blocages dus au calibrage du ministère, se sont ajoutées des erreurs de déclaration des rectorats qui ont pris en compte, dans leurs personnels, les stagiaires en situation. Ces académies sans entrée possible ont vu leurs stagiaires partir dans d'autres académies : tel stagiaire en bois sur Reims se retrouve à Dijon séparé de sa famille, le rectorat de Reims reconnaît son erreur, s'excuse auprès du collègue, réclame la révision des soldes. Le plus invraisemblable est que Dijon n'offre pas de poste à l'intra pour des certifiés de bois. Même situation pour des disciplines comme matériaux souples (ex. sur Limoges) comme S.tm.s. (ex. sur Lille, Rennes...) Les P.l.p. des disciplines techniques ont subi les mêmes avatars.
Veut-on profiter du mouvement déconcentré pour fermer des options techniques en le justifiant par l'incapacité d'avoir des titulaires ?
Revenir à un mouvement national est vital pour ces disciplines dans lesquelles après le mouvement restent vacants parfois des dizaines de postes (près de 25 en arts appliqués, une trentaine en assistant d'ingénieur...).
Je me souviens avoir lu, à l'époque aussi, que les réformes viendraient à partir du moment où les "anciens" les CGTistes, (donc en clair les fouteurs de bazar pour l'Administration) auraient complétement disparu.
Si on rajoute à cet article la fermeture du CAPET depuis des années, on tient là une certaine logique.
S.t.i. : chronique d’une mort annoncée
Les enseignants des disciplines techniques à faible flux ont été cette année plus que malmenés, le mot est faible, par le mouvement national à gestion déconcentrée. Dans des disciplines où il n'existe aucun titulaire académique, où il restait des postes vacants après le mouvement 98 (du fait d'un recrutement trop faible ou inexistant) les possibilités d'accueil ont été calculées en fonction des stagiaires existants : ainsi en assistant d'ingénieur, aucun stagiaire donc 0 possibilité d'accueil sur l'ensemble de la France. Les personnels demandeurs de mutation sont donc bloqués (à vie ?) dans leur poste à moins... de permuter ou d'obtenir la reprise du recrutement. En structures métalliques, 2 stagiaires donc 2 entrées possibles. Sur S.i.a.m., les deux « ouvertures » étaient sur Clermont. Suite à nos protestations, le ministère consent à réviser, ouvre les académies d'Orléans, de Strasbourg et ferme Clermont que les collègues avaient demandée ! Où est cette mobilité tant vantée par notre ministère ? Dans des disciplines comme hôtellerie-restauration, les possibilités d'accueil ont été regroupées dans les académies du Nord empêchant l'arrivée sur l'académie d'origine ou l'académie du conjoint des stagiaires ou des titulaires alors qu'il existe des postes vacants. Pourtant le ministère proclame une meilleure mobilité géographique vers le Sud-Est et le Sud-Ouest.
A ces blocages dus au calibrage du ministère, se sont ajoutées des erreurs de déclaration des rectorats qui ont pris en compte, dans leurs personnels, les stagiaires en situation. Ces académies sans entrée possible ont vu leurs stagiaires partir dans d'autres académies : tel stagiaire en bois sur Reims se retrouve à Dijon séparé de sa famille, le rectorat de Reims reconnaît son erreur, s'excuse auprès du collègue, réclame la révision des soldes. Le plus invraisemblable est que Dijon n'offre pas de poste à l'intra pour des certifiés de bois. Même situation pour des disciplines comme matériaux souples (ex. sur Limoges) comme S.tm.s. (ex. sur Lille, Rennes...) Les P.l.p. des disciplines techniques ont subi les mêmes avatars.
Veut-on profiter du mouvement déconcentré pour fermer des options techniques en le justifiant par l'incapacité d'avoir des titulaires ?
Revenir à un mouvement national est vital pour ces disciplines dans lesquelles après le mouvement restent vacants parfois des dizaines de postes (près de 25 en arts appliqués, une trentaine en assistant d'ingénieur...).
Dédé- Rang: Fidèle du Forum
- Messages : 33
Date d'inscription : 01/02/2010
Re: S.t.i. : chronique d’une mort annoncée
Notre DGRH (Josette Théophile) parle nous :
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/07/12/des-centaines-de-postes-d-enseignant-vacants-faute-de-candidats_1547747_3224.html
2eme paragraphe "un manque anticipé"Ça confirme ce que nous pensions : réforme STI = plan social déguisé.
Première Vague sept 2011 : 600 à 800 postes de moins...
Deuxième Vague sept 2012 : combien?
Troisième Vague : suppression du STI(2D)
Nous sommes entre 7000 et 8000 pour l'instant...Une minorité (ce qu'on appelle une "niche de profs") parmi les 800000 profs...Mais après les 2 premières vagues...négligeable = contestation impossible
Je suis persuadé que notre suppression a été négocié en au lieu avec certains syndicats...
Je vous rappelle que les formations STI n'existent qu'en FRANCE et dans une normalisation européenne...
Messieurs, commençons à faire nos CV et lettres de motivation pour l'année prochaine.
Merci Josette, merci Philippe, merci messieurs les inspecteurs...
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/07/12/des-centaines-de-postes-d-enseignant-vacants-faute-de-candidats_1547747_3224.html
2eme paragraphe "un manque anticipé"Ça confirme ce que nous pensions : réforme STI = plan social déguisé.
Première Vague sept 2011 : 600 à 800 postes de moins...
Deuxième Vague sept 2012 : combien?
Troisième Vague : suppression du STI(2D)
Nous sommes entre 7000 et 8000 pour l'instant...Une minorité (ce qu'on appelle une "niche de profs") parmi les 800000 profs...Mais après les 2 premières vagues...négligeable = contestation impossible
Je suis persuadé que notre suppression a été négocié en au lieu avec certains syndicats...
Je vous rappelle que les formations STI n'existent qu'en FRANCE et dans une normalisation européenne...
Messieurs, commençons à faire nos CV et lettres de motivation pour l'année prochaine.
Merci Josette, merci Philippe, merci messieurs les inspecteurs...
lemx- Rang: Posteur confirmé
- Messages : 17
Date d'inscription : 21/06/2010
Re: S.t.i. : chronique d’une mort annoncée
Nous sommes entre 7000 et 8000 pour l'instant...Une minorité
Il faut savoir une chose:
Nous représentons effectivement une portion négligeable dans la masse des profs, et plutôt qu'une réforme, la fermeture pure et simple des sti avait été évoquée en haut lieu.
Ca n'a pas été fait, on nous a mis sur un radeau de sauvetage sti2d qu'on ne tardera pas à torpiller à la première occasion ..........
Avger- Rang: Novice
- Messages : 5
Date d'inscription : 15/07/2011
Sujets similaires
» Mort du forum
» Les préjugés ont la dent dure ...
» La mort des industries actée par l'éducation nationale.
» Les préjugés ont la dent dure ...
» La mort des industries actée par l'éducation nationale.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum